• that's a JoKe?

    Je suis catastrophée.

    Catastrophée et furieuse.

    Je bouillonnais de l'intérieur en vérité ,certaines amies quand il s'agit de parler  politique peuvent parfois ne plus l'être.

    "moi j'aime bien Berlusconi si j'étais en Italie je voterais peut être pour lui"

    Pitié pitié je ne demande qu'une chose moi quand on ne sait pas ,on se tait

     on n'évalue pas le discours d'un politique  juste en se basant  son physique,surtout quand la personne en question a subi diverses opérations chirurgicales.

    Et en plus le discours :"moi je suis richeSencuré  alors je vois pas pourquoi je voterais contre la droite parce qu'elle me garantit mes privilèges ,ce serait voter contre moi "n'a aucune validité ici parce que lorsque tu votes tu n'es pas sensé voté en fonction de ton interet particulier (merci à Mme testard Sourire)mais en pensant à ce qui serait le mieux pour ton pays tu ne votes pas a gauche ou à droite,tu votes avant tout pour un candidat qui a des idées interéssantes afin d'améliorer notre société.

    Ceci n'est pas un discours gauchiste ,je considère que je n en sais pas assez pour l'instant pour décider de quel "bord" je suis

    Tout ce que je sais c'est que si aux éléctions l'année prochaine passent au second tour Sarkozy contre Lepen je déménage.

    VIVE LA FRANCE!                        (et vive le MILANMoqueur

    Ps:Contente d'avoir trouvé un article d'un journal "neutre" qui remet les choses à leur place

     "le Monde Diplomatique"

    Au milieu de ce grand naufrage, ce n’est pas par un coup d’Etat, mais par le recours à une sorte d’hypnose télévisuelle collective, que M. Silvio Berlusconi, allié déjà aux postfascistes d’Alliance nationale et aux xénophobes de la Ligue du Nord, remporte une première fois les élections et devient président du conseil de mai à décembre 1994. Cette expérience du pouvoir sera un échec. Mais il n’a pas découragé M. Berlusconi, accusé lui-même d’affairisme, de combines louches et de tripotages, qui, pour redevenir chef du gouvernement en mai 2001, a pu compter sur ses nombreux atouts.

    Quels atouts ? En premier lieu ceux que lui offre son immense fortune, la quatorzième du monde et la première d’Italie . Une fortune bâtie à partir de rien, grâce à la protection, au départ, de son ami socialiste Bettino Craxi. A coups de manigances, il réussit d’abord dans l’immobilier, puis dans la grande distribution et les supermarchés, ensuite dans les assurances et la publicité, et enfin dans le cinéma et la télévision. Il devient, avec le groupe Bertelsmann, Rupert Murdoch, Leo Kirsch et Jean-Marie Messier, l’un des empereurs des médias en Europe.
    M. Berlusconi va mettre à profit sa richesse fabuleuse et la formidable puissance que lui confèrent, en matière de violence symbolique , ses chaînes de télévision pour démontrer, à l’heure de la mondialisation, une équation simple : quand on possède le pouvoir économique et le pouvoir médiatique, le pouvoir politique s’acquiert presque automatiquement . Et même triomphalement puisque son parti, Forza Italia, a obtenu le 13 mai 2001 environ 30 % des voix aux élections législatives, devenant ainsi la première formation politique d’Italie...
    Démagogue et populiste, M. Berlusconi ne s’embarrasse pas de scrupules. En matière d’alliés, il n’a pas hésité à pactiser avec l’ex-fasciste Gianfranco Fini et le raciste Umberto Bossi. Ces trois hommes constituent le triumvirat le plus grotesque et le plus nauséeux d’Europe. Au point que, dès avant ces élections, un hebdomadaire britannique, rappelant les accusations portées par la justice italienne contre M. Berlusconi, estimait qu’un tel dirigeant n’était « pas digne de gouverner l’Italie », car il constituait « un danger pour la démocratie » et une « menace pour l’Etat de droit  ».
    Ces sombres prédictions se sont révélées justes. Après le pitoyable effondrement des partis traditionnels, la société italienne, si cultivée, assiste assez impassible (seul le monde du cinéma est entré en résistance) à l’actuelle dégradation d’un système politique de plus en plus confus, extravagant, ridicule et dangereux. Avec la gouaille d’un bonimenteur de foire et grâce à son monopole de la télévision, M. Berlusconi met en place ce que Darío Fo qualifie de « nouveau fascisme  ». Toute la question est de savoir dans quelle mesure ce modèle italien si préoccupant risque de s’étendre demain à d’autres pays d’Europe...
             

     Ignacio Ramonet

     


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